Pourquoi les autres ont-ils l’air si heureux?

Le syndrome de l'herbe est plus verte ailleurs

Pourquoi les autres ont-ils l’air plus heureux? 
C’est une question que l’on s’est déjà tous posé: Pourquoi les autres ont-ils l’air plus heureux? Le couple des autres plus solide? Les enfants mieux  éduqués ou plus stables? Le boulot plus épanouissant? 
Je crois beaucoup à l’adage qui dit que l’herbe paraît toujours plus verte ailleurs. Je baigne dans un monde et une communauté de développement personnel et comme toute chose, elle possède ses limites: Parfois à trop vouloir chercher, comprendre, disséquer, on finit par se perdre et passer à côté des choses réelles et importantes. 
On cherche tellement à tout prix à apaiser sa souffrance et ses blessures que l’on modifie ses actions et pensées en les positionnant sur le vecteur de la recherche de cette souffrance. Cela l'occulte partiellement, puisque notre cerveau se dit «  Je souffre MAIS je suis en train de chercher une solution », mais au fond ce n’est aussi qu’une stratégie de fuite fabriqué par le mental pour ne pas ressentir de douleur, ou l’amoindrir. 
A l’opposé, beaucoup de personnes se passe d’introspection  et ne se remettent jamais en question. Elles vivent une vie faite de haut et de bas, rythmée par des heureuses et moins heureuses nouvelles et mettent ça sur le compte de la chance ou du hazard.
Personnellement c’est bien évidemment la catégorie dont je ne fais pas partie et qui, je pense, est le plus dans le déni, mais encore une fois c’est ma croyance et ma vision des choses.
Alors s’il faut se remettre en question, mais qu’il ne faut pas trop s’y jeter à corps perdu, comment devrions nous, nous comporter vis à vis de notre chemin de vie?
J ai pu faire l'erreur, ou voir autour de moi beaucoup de personnes qui cherchaient absolument réponse à tout. Clef de compréhension pour un oui ou pour un non. Parfois les souffrances sont présentes c’est vrai. Elles remontent de façon soudaine et douloureuses selon le roulis de notre vie, mais parfois il est bon d’accepter cette douleur et de la comprendre. Ne pas chercher à l éradiquer, ne pas vouloir la détruire pour aller mieux. 
La mémoire cellulaire ( En gros la carte mémoire de votre ADN) contient des centaines de mémoires bloquées, de souffrances activées selon les expériences et souvenirs, vous ne pourrez pas toujours aller mieux juste en lisant trois livres de développement personnel. Parfois ces blessures nécessites  des paliers de conscience:
⁃ Comprendre que la souffrance est la 
⁃ Comprendre d’où elle provient 
⁃ Comprendre ce qui la motive 
⁃ Comprendre comment l’apaiser 
⁃ Pardonner à la personne ou aux événements qui nous ont fait souffrir
⁃ Avancer, aller de l’avant 
Et ces étapes ne peuvent pas toujours être faites en un claquement de doigt juste parce que vous pensez être devenu spirituel et super positif ou que vous vous êtes mis au yoga! 
Vos différents corps ( émotionnel, énergétique, mental Etc) ont besoin de temps pour enlever les couches de certains problèmes et le fait de tourner en rond durant des années et qu’un beau jour la situation se décante d’un coup peut vous faire penser que c’est grâce au dernier livre lu, il n’en est rien!
C’est vous qui avait mis en œuvre vos ressources jour après jour pour pouvoir patiemment nettoyer cette plaie, et puis quand vous êtes prêts, l’univers vous envoie la bonne parole, la bonne lecture, la bonne personne qui vous aide à avoir ce déclic. 
Alors cessons de culpabiliser lorsque nous tournons en rond, lorsque nous ne trouvons pas de solutions à notre mal-être. Tout ceci fait parti du processus d’incarnation et de votre chemin de vie. Vous êtes là pour vivre et expérimenter ces choses là, bien sûr les expériences peuvent être plus ou moins rapide selon votre façon de les percevoir, c’est la que  les personnes portées sur l’introspection pourront gagner du temps, mais ne pensez pas être un ou une raté parce que certaines choses dans vos vies vont mal et que vous n’avez pas les ressources pour les changer. Soyez patient. Il y a toujours une porte de sortie au bon moment. 

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